Le blog de la section FO leroy merlin

Les futures zones touristiques internationales, qui permettront l’ouverture le dimanche et en soirée des commerces dans pas moins de douze quartiers parisiens, sont dans le collimateur des syndicats.

Le projet de décret du ministère de l’Économie sur les futures zones touristiques internationales est tombé au cœur de l’été, dans la foulée de la promulgation de la loi Macron qui prévoit une extension des ouvertures dominicales.
Le texte, transmis aux syndicats pour avis, délimite douze zones touristiques internationales (ZTI) dans la capitale – et d’autres à Deauville, Cannes et Nice – dans lesquelles les magasins pourront ouvrir tous les dimanches et jusqu’à minuit tous les jours. À ces zones s’ajoutent des périmètres comprenant les six gares les plus importantes de la capitale, ainsi que les gares de Lyon, Marseille, Bordeaux, Avignon, Nice et Montpellier.
FO a réitéré le 18 août son opposition à la multiplication des ouvertures le dimanche. « Elles provoquent des distorsions de concurrence énormes, qui fragilisent et précarisent l’emploi », indique Christophe Le Comte, de la Fédération des Employés et Cadres. Pour le responsable FO, « la loi Macron n’a plus rien à voir avec le repos dominical, c’est bien une loi sur le travail du dimanche généralisé ».

Bercy réfute vouloir généraliser les ouvertures dominicales, arguant que les zones proposées « correspondent seulement à 6 % de la surface de la capitale ». Mais, comme le rappellent les syndicats, les ZTI incluent toutes les Fnac parisiennes. Cela alors que l’Assemblée nationale avait finalement retoqué un amendement du Sénat à la loi Macron, qui proposait d’étendre les ouvertures dominicales aux commerces de biens culturels. Ouverture dont le P-DG de la Fnac, Alexandre Bompart, était demandeur…
La loi Macron prévoit, outre la création de ZTI, l’extension de cinq à douze ouvertures le dimanche pour les commerces, ainsi que la mise en place de zones commerciales avec autorisation d’ouverture tous les dimanches.
FO poursuit sa bataille contre la banalisation du travail du dimanche qu’entraînera le texte fraîchement promulgué.
« Mes amis dans le domaine du commerce regardent les recours possibles au niveau juridique, car on continue à penser que c’est contraire à une convention internationale du droit du travail », a indiqué Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, le 20 août sur l’antenne de France Inter.
Un autre aspect préoccupe le syndicat, l’extension du travail le soir et la nuit qui découlera de la création des ZTI. « Le travail des salariés ne s’arrête pas quand le magasin ferme. Une fois le rideau baissé, mise en rayon, rangement ou ménage sont au programme », rappelle Christophe Lecomte. « À quelle heure et dans quelles conditions les salariés des ZTI parisiennes vont-ils rentrer chez eux, sachant qu’ils n’ont pas les moyens de vivre dans les quartiers où ils travaillent et qu’ils habitent le plus souvent en banlieue, voire en grande banlieue ? », s’interroge-t-il.

Si les entreprises respectent les jours fériés, les salariés du Commerce savent que férié ne veut pas dire chômé. Certaines entreprises le précisent en toute honnêteté: "le magasin sera exceptionnellement ouvert tel jour férié..." ces exceptions qui se répètent tous les ans. Les annonces du MEDEF voulant remettre en cause le chômage des jours fériés pour augmenter les richesses de leurs entreprises ne nous font pas rire. Il ne nous reste guère que le 1ier janvier, le 1ier mai et le 25 décembre. Tous les autres jours sont travaillés. Leroy Merlin ne déroge pas à la règle. Tous les jours fériés (sauf les 3 cités plus haut), les magasins sont ouverts. Les salariés normalement viennent y travailler sur la base du volontariat !!! Mais en creusant bien que se cache-t-il derrière ce volontariat?

1. Avec l'accord ARTT (FO a été le 1ier syndicat à dénoncer cet accord) mis en place chez Leroy Merlin, si tu ne travailles pas un jour férié, tu dois des heures à ton Patron sur ton contingent annuel....
2. Rien ne l’empêche dans l'accord ARTT (toujours remis en cause par FO), si tu ne veux pas travailler le jour férié, ton jour de repos tombe comme par magie sur le jour férié...
3. Les salaires sont souvent si bas qu'ils ne permettent pas de vivre correctement. Les Patrons nous tiennent donc par la contrainte économique. Ce sont les plus bas salaires qui veulent travailler les jours fériés...
4. Grace aux jours fériés, les dimanches et tes primes cela fait quand même un salaire moyen de tant par mois. Pourquoi t'augmenter ???

De nombreux camarades continuent de revendiquer le chômage de l'ensemble des jours fériés. La délégation FO chez Leroy Merlin continue de le revendiquer. Car notre section aspire à une meilleure qualité de vie et cela passe par la réduction du temps de travail, le respect des jours fériés, le repos le dimanche avec de plus gros salaires.

Qui pourrait croire que les conditions de travail dans le Commerce (magasin, logistique, siège) portent atteinte à la santé physique et psychique des salariés ?

Quasiment personne, devant le sourire commercial du vendeur qui masque la réalité.

La réalité nous la connaissons bien, car nous la vivons au quotidien et comme elle fait partie « des meubles », on y prête plus attention. Et pourtant, autour de nous, des collègues craquent sous les pressions multiples des clients (insatisfaits de la politique commerciale ou autres), les pressions des responsables (qui plient sous les pressions de la direction), les pressions entre les collègues (pour atteindre les objectifs inatteignables pour espérer une promotion ou une prime)…

Quand on en fait l’arbre des causes, les responsables sont tout trouvés. Ce sont ceux qui mettent en place tout ce bon stress pour le chiffre d’affaires et les résultats à leurs seuls bénéfices. Ils veulent nous « BURNOUTER » pour gagner plus de fric.

En effet, la liste des dangers psychiques s’allonge avec les plans de restructurations multiples qui font régner la peur du lendemain.

N’oublions pas les militants investis qui, face au patronat sans foi ni loi, luttent quotidiennement pour défendre les intérêts de leurs collègues. « Chapeau ! » En particulier dans cette période d’austérité (n’en déplaise à BERGER de la CFDT), où le patronat bénéficie de l’appui du gouvernement et de la loi sur la fléxisécurité issue de l’accord signé par la CGC, la CFTC et bien entendu la CFDT qui nie la réalité pour masquer sa complicité active auprès du patronat et du gouvernement.

Pour une année pleine de revendications pour préserver nos conquêtes sociales, pour rétablir celles que les politiques depuis plus de 30 ans s’ingénient à nous spolier. Pour une année républicaine où le peuple sera entendu pour une politique respectueuse des travailleurs et des plus faibles. Pour une année pleine de réussite économique et sociale pour les salariés de Leroy merlin. Qu'ils s'unissent pour un vrai contre pouvoir syndical, avec plus de transparence dans les dividendes transmises aux actionnaires et dans les projets de transformation des métiers.

J'ai une pensée pour tous ceux et celles qui ont subi sanctions et licenciements de façon injuste cette année, ceux qui souffrent d'un management au chantage et à l'autorité, ceux qui n'arrivent plus à joindre les fins de mois, à temps partiel et à temps pleins.

Pour une année solidaire en lutte contre l'individualisme. Pour une année comblée de joie, d'amour et d'amitiés. Pour une année de rires et de chants.

Voilà plus de trente ans que Leroy Merlin, en toute illégalité, n’indemnise pas ses salariés
pour le nettoyage des tenues de travail. C’est bientôt chose faite!

Mais pour une somme ridicule de 6€41/mois (pour un contrat de 35h)…

Cette somme est loin de satisfaire les salariés LEROY MERLIN, et encore moins FORCE OUVRIERE. Avec cette indemnité qui n’est pas rétroactive, l’entreprise pense se protéger des nombreuses actions aux Prud’hommes qui sont en cours ainsi qu’une saisine de l’inspection du travail de Lille datée du 29 octobre 2014 initiée par FORCE OUVRIERE.
Ce n’est pas avec 6€41 par mois qu’on peut amortir le coût de l’entretien des vêtements
de travail imposé par la direction, à moins bien sûr de revenir au XIXième siècle : C'est-à-dire au lavoir….

Mais par-dessus tout, le culot de l’entreprise est d’associer ce montant à l’augmentation
générale des salaires de 0,8% !!!

Malgré plus de 500 millions d’euros de juteux bénéfices, dégagés par la force de travail des salariés, Leroy Merlin se croit obligé de faire l’aumône !!! Les salariés n’en n’ont pas
besoin !!! La seule chose dont ils ont besoin c’est de salaires descends et du repos dominicale pour se reposer !!!!
C’est pourquoi Force Ouvrière restera mobilisée pour défendre les intérêts des travailleurs et non de l’actionnaire.